Source : Observatoire des métiers du BTP
Au regard des difficultés de recrutement constatées dans de nombreuses régions et pour un large panel de métiers, l’Observatoire des métiers du BTP a réalisé une étude en février 2021, qui vise à identifier les métiers en tension et à Identifier les enjeux et proposer des objectifs pour faire face aux difficultés de recrutement.
En quelques années, la majorité des métiers du bâtiment et des travaux publics sont en tension. De plus, avec la crise du Covid-19, les entreprises sont à la recherche de personnes qualifiées ayant une expérience dans le secteur.
Les 5 métiers en tension dans le secteur du bâtiment.
- Serrurier-métallier : 83 % des entreprises interrogées ayant voulu embaucher ont rencontré des difficultés et 60 % des entreprises interrogées ont mis plus de 6 mois à recruter.
- Plâtrier-plaquiste : 2e métier le plus en tension du secteur. 79 % des entreprises ayant cherché à recruter sur ce métier ont éprouvé des difficultés.
- Couvreur : 8 entreprises sur 10 ayant cherché à recruter sur ce métier ont rencontré des difficultés. Ces tensions sont particulièrement fortes en Bretagne (plus de 90% des recrutements jugés difficiles).
- Conducteur de travaux/Chef de Chantier : 4e famille de métier la plus en tension selon les entreprises interrogées. 70 % des entreprises ayant cherché à recruter ont rencontré des difficultés.
- Maçon : près de 50 % des entreprises parviennent à recruter après 10 mois ou plus. Ces difficultés sont particulièrement importantes en Bretagne et dans les Pays de la Loire.
Des ressources dédiées au recrutement limitées.
En cohérence avec la structure du secteur, composé principalement de petites entreprises (65 % des entreprises ont entre 1 et 4 salariés), près de 9 entreprises sur 10 ne disposent pas de salarié dédié au recrutement. Seules les entreprises de plus de 200 salariés déclarent systématiquement disposer d’une ou plusieurs personnes s’occupant des recrutements.
Les modalités de recrutement restent très classiques. En effet, les relations personnelles et professionnelles, soit le réseau, sont le premier des leviers mobilisés par les entreprises pour le recrutement (79 %), devant le recours aux plateformes de mise en relation type Pôle Emploi ou l’APEC (50 %).
À l’inverse, le recours à des cabinets de recrutement ou la participation à des salons restent très minoritaires, soulignant également les ressources limitées pour le recrutement au sein des entreprises.
88 % des entreprises du Bâtiment ne disposent pas de personne dédiée au recrutement. Il s’agit plutôt d’une activité additionnelle à d’autre fonctions, ce qui accentue les difficultés rencontrées.
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Retrouvez l’étude complète sur les métiers en tension du Bâtiment : ici.
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